Manifesting or not manifesting… Telle est la question !

Le 2 septembre 2024, j’étais dans ma chambre d’hôtel à Solna, dans la banlieue de Stockholm. J’avais attrapé un bon rhume : le vent m’avait surprise, et comme je n’avais pas d’écharpe, j’ai fini avec la gorge irritée, la toux, le nez bouché. La totale!!!

Ce soir-là, j’ai filmé une vidéo de presque vingt minutes où je me parlais à moi-même (allez savoir pourquoi). Je disais en substance : « j’ai fini mon master, je ne sais pas ce que je vais faire ensuite, mais ce qui est sûr, c’est que je veux partir. » Je parlais de Toronto, de Berlin, de Copenhague, de Stockholm. Peu importe où, tant que je bougeais. Je savais juste que je n’avais plus envie de rester en France.

Fast forward. Nous sommes fin août 2025. Dans trois semaines, je pars… pour Malmö. Oui, la Suède. Presque un an jour pour jour après cette vidéo tournée le nez bouché, je m’envole vers l’un des pays que j’avais « nommé » sans savoir comment ça se ferait.

Alors, manifesting ?

Non. Je n’y crois pas. Ce n’est pas parce que j’ai dit devant ma caméra « je veux partir » que l’univers a orchestré mon voyage. Ce qui existe, c’est le plan, l’audace, la détermination. Ce qui existe, c’est le fait d’avoir cherché toutes les options possibles, d’avoir écrit à ma conseillère France Travail (qui ne connaissait même pas le programme Erasmus+ — j’en parle ici), de m’être accrochée quand on m’a mise sur liste d’attente, d’avoir dit oui quand une (ma) place s’est libérée.

Je n’avais pas d’argent pour m’offrir un séjour à l’étranger. Mais j’avais ce désir clair : partir. Alors j’ai creusé, relancé, insisté. Et à force, l’opportunité est arrivée. Pas par magie. Pas par manifestation cosmique. Mais parce que j’ai fait ma part.

Alors voilà ma conclusion : le manifesting n’existe pas. Ce qui existe, c’est le courage de nommer un désir, la foi de croire qu’il est possible, et la discipline de poser des actes en conséquence.

La fille enrhumée de Stockholm aurait sûrement souri en voyant où j’en suis aujourd’hui. Moi, je souris surtout en pensant que, quand on veut vraiment quelque chose, on finit toujours par trouver un chemin.

Et si tu lis ces lignes, peut-être que tu es, toi aussi, à ce moment flou où tu ne sais pas trop par où commencer. Alors retiens ça : tu n’as pas besoin d’attendre que « l’univers » se manifeste. Commence par nommer clairement ce que tu veux, puis cherche une première petite action concrète pour avancer dans ce sens. C’est souvent ça, le vrai déclic.

With Love, Christabel

Christabel

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