Off to... Travel Chronicles

Meet me in København 🇩🇰 #BirthdayGetaway

Il y a des voyages qui ne sont pas de simples escapades touristiques, mais des parenthèses où l’on espère ressentir plus que du dépaysement : un réajustement intérieur, un déclic, une trace invisible. Mon séjour à Copenhague, je l’ai vécu ainsi — entre découverte concrète et quête plus intime. Meet me in København 🇩🇰

Simplicité et efficacité, version danoise

Dès mon arrivée à l’aéroport, j’ai été frappée par l’atmosphère : contrairement à d’autres hubs européens, on n’est pas submergé par la foule ou l’agitation. Tout semble conçu pour te laisser le temps de te poser, de prendre tes repères.

À Stockholm, l’aéroport est éloigné et coûte cher à rejoindre (j’en parle dans cet article), ici, on prend un train direct en trois ou quatre stations jusqu’à la gare centrale (København H). J’ai découvert plus tard que c’est ce même train qui permet de rejoindre la Scanie — en suédois et danois Skåne (Malmö, Lund, etc.) — , à moins d’une heure depuis l’aéroport de Copenhague — une belle option pour prolonger l’aventure nordique.

J’avais pris un Small City Pass 96 heures à 280 DKK (environ 38 €). Il couvre bus, métro et train — pas besoin de réfléchir, on monte, on descend, c’est fluide. Un vrai gain de sérénité.

Pour le vol, je suis restée fidèle à Air France — on ne change pas une équipe qui gagne — avec un billet autour de 150 €.

Côté hébergement, j’ai testé deux atmosphères :

  • une première nuit au CityHub Copenhagen (508,95 DKK, soit environ 68 €), dans le quartier paisible de Frederiksberg (Station Frederiksberg AllĂ©).

  • puis trois nuits au Wide Hotel (3 199,68 DKK, environ 429 €), en plein cĹ“ur de la ville.

Première immersion à Frederiksberg

Je suis arrivée à Copenhague le 6 février, il faisait déjà nuit bien qu’il ne soit que 20h. Pour cette première nuit, j’avais choisi de tester le CityHub. J’avais vu une vidéo sur ce concept hôtelier et je voulais le découvrir. Ce sont des hôtels hybrides entre auberge et hôtel design. Petit détail que j’ai trouvé charmant : ils semblent être en partenariat avec Rituals, car ce sont les produits que l’on trouve dans les salles de bain. C’est pensé pour les voyageurs modernes qui veulent du confort et de l’intimité sans payer le prix fort d’une chambre classique.

Verdict : excellente première impression. Check-in facile, espace moderne et accueillant, et surtout, un sentiment de sécurité. Je suis ressortie pour chercher de quoi manger, seule, de nuit, sans jamais me sentir inquiète. C’était déjà un bon point d’entrée dans l’atmosphère danoise.

Installation au Wide Hotel : un pied-Ă -terre central

Après ma première nuit, je me suis installée au Wide Hotel, proche de Rådhuspladsen, la grande place centrale de Copenhague, pas loin de Hans Christian Andersen Boulevard. Je dois dire que j’ai choisi cet hôtel surtout par coup de cœur, sans vraiment avoir conscience de son emplacement stratégique. Ce n’est que plus tard, au fil de mes explorations, que j’ai réalisé que tout — Strøget, Christiansborg, Amalienborg, Gammel Strand — était accessible à pied.

Copenhague est une ville à échelle humaine — elle est d’ailleurs beaucoup plus petite que Paris — et même en plein hiver, on peut (et on doit) privilégier la marche. J’ai aussi remarqué une comparaison intéressante : Stockholm a son quartier historique Gamla Stan, et Copenhague a Gammel Strand. C’est un peu par hasard que je me suis retrouvée dans la vieille ville, mais cette ressemblance m’a frappée, tout comme les différences : là où Stockholm impressionne par sa densité et son animation, Copenhague dégage quelque chose de plus calme, de plus posé, résolument minimaliste.

Moments marquants et découvertes

Ballade dans la vieille ville : Stockholm a son quartier historique Gamla Stan, et Copenhague a Gammel Strand. C’est un peu par hasard que je me suis retrouvée dans la vieille ville, mais cette ressemblance m’a frappée, tout comme les différences : là où Stockholm impressionne par sa densité et son animation, Copenhague dégage quelque chose de plus calme, de plus posé, résolument minimaliste.

🌉 Christ Our Saviour

Gravir cette tour est une expérience intense, non pas tant à cause de la hauteur (j’ai déjà fait la CN Tower à Toronto, bien plus haute), mais à cause de l’expérience en elle-même. La structure est ancienne, en bois, et l’ascension se fait entièrement à pied, dans des escaliers étroits qui rétrécissent à mesure qu’on monte. Côté sécurité, autant dire qu’il n’y a pas de barrière protectrice moderne : chacun prend ses responsabilités. Et quand on arrive en haut, c’est saisissant — à la fois pour la vue et pour le frisson de s’être dépassée. Je tremblais en redescendant !

👑 Amalienborg et la relève de la garde

Impressionnante, même pour quelqu’un qui connaît peu les monarchies. J’ai notamment assisté à une scène inattendue : une jeune femme, adossée à l’un des murs du palais avec son pied posé dessus, a été vivement interpellée par un garde, rappelant à tous qu’ici, les lieux portent un poids d’histoire et de respect. Ce moment m’a marquée et a renforcé cette prise de conscience : il y a des espaces, des symboles, qui réclament une certaine tenue. Elle m’a rappelé le respect dû à ce qui nous dépasse, au symbolique.

🎨 La Glyptothèque

Une belle surprise culturelle, parfaite pour une pause au chaud. C’est un musée d’art mêlant sculptures classiques et œuvres modernes, où l’on peut admirer aussi bien des antiquités grecques et romaines que des œuvres de Degas ou Rodin.

🏰 Christiansborg

J’ai aussi visité ce palais qui m’a particulièrement marquée. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ce n’est pas un simple monument ou musée figé : c’est un lieu vivant, toujours utilisé aujourd’hui par la famille royale pour des réceptions officielles. Ce qui m’a frappée, c’est la proximité que l’on peut ressentir avec l’histoire et la royauté. L’architecture m’a d’ailleurs rappelé Vienne, même si je ne sais pas si la Hofburg ou Schönbrunn sont encore utilisés de la même manière. Là-bas comme à Copenhague, on est loin du bling-bling à la française : pas de démonstration excessive de prestige, mais une sobriété qui rappelle que ces lieux restent des espaces fonctionnels, habités et actifs.

🎡 Le Tivoli

Je ne l’ai vu que de l’extérieur en hiver, mais il mérite une visite estivale, sans aucun doute. Le Tivoli, c’est le célèbre parc d’attractions historique de Copenhague, ouvert depuis 1843. Avec ses jardins illuminés, ses manèges et ses spectacles, il est l’un des plus anciens parcs de loisirs au monde et une véritable institution pour les locaux comme pour les visiteurs.

Mes conseils pratiques pour mieux vivre Copenhague

🧤 Préparez-vous au climat : en février, j’ai vite compris qu’il fallait des gants. Quand je préparais mon voyage, les températures annoncées étaient les mêmes qu’à Paris… mais le ressenti a fait toute la différence : à Copenhague, on pouvait facilement avoir un ressenti de -8°, surtout à cause du vent. J’ai résisté… avant de finir par en acheter, les doigts gelés. Copenhague, ce n’est pas Paris : même si les températures ne semblent pas si basses, le vent change tout.

🍴 Manger sans exploser le budget : Frederiksberggade (près de la station de métro Rådhuspladsen) regorge de bonnes options. Par contre, évitez les 7-Eleven : une bouteille d’eau peut coûter jusqu’à 4,50 € ! C’est amusant, car lorsque je préparais le voyage, beaucoup de vidéos recommandaient les 7-Eleven pour maîtriser son budget. Pourtant, sur place, j’ai constaté que ce n’était pas l’option la plus économique. Préférez un supermarché comme les Føtex City, plus raisonnable.

🚇 Se déplacer sans stress : le métro et les bus sont fluides, même aux heures de pointe. Pas de cohue, pas de tension. Et avec les vélos omniprésents (et oui, ce n’est pas un cliché !), l’ambiance générale est détendue.

Ambiance et ressenti

Ce qui frappe à Copenhague, ce n’est pas le spectaculaire. Ce n’est pas New York, Toronto ni même Paris. C’est une ville à l’élégance simple, au rythme apaisé, qui respire le bien-être scandinave. On s’y sent bien, même sans chercher l’extraordinaire. Et même si je n’ai croisé que peu de Noirs, je ne me suis jamais sentie observée ou inconfortable : un paradoxe accueillant, à noter.

Mon bilan personnel : une envie de revenir

J’ai passé cinq jours à Copenhague, et j’ai eu ce sentiment d’avoir à peine effleuré la surface. C’est une ville qui mérite d’être explorée sous d’autres saisons. Au printemps ou en été, j’imagine déjà les balades à vélo (même si je ne pédale pas !) ou les longues marches sans fin. Ce qui m’a marquée, c’est le contraste avec d’autres capitales : ici, pas de gigantisme, pas d’exubérance, mais une élégance minimaliste, une simplicité désarmante. J’ai aussi noté que malgré la faible diversité visible (j’ai croisé peu de Noirs, par exemple), je ne me suis jamais sentie mal à l’aise. Et comme à Toronto, j’ai ressenti ce pincement : celui d’un voyage trop court, avec la sensation de laisser derrière soi des lieux qu’on n’a pas eu le temps d’embrasser pleinement.

Pour ceux qui cherchent une destination calme, sûre, alignée avec un style de vie sain et sans surcharge, je recommande sans hésiter. Quant à moi… j’y retournerai. Peut-être seule, peut-être pas. Mais Copenhague restera toujours, désormais, un nom gravé dans mon carnet de voyage.

Et puis, qui sait où me mèneront mes envies de voyage ? Prague, Amsterdam, Rotterdam, ou même un retour dans la région scandinave pour découvrir Billund, Malmö, Göteborg… et bien d’autres.

Hej hej København, du har været så god mod mig. Tak for alt !

#MemoriesfromKøbenhavn

Christabel

Recent Posts

You cannot swim for new horizons…

“ You cannot swim for new horizons until you have the courage to lose sight…

4 mois ago

Leçons de mes 34 ans : l’ivresse d’être, l’épuisement de paraître

Il y a des âges qui marquent un seuil. Non pas tant parce qu’ils sont…

4 mois ago

Whatever our souls are made of…

“ Whatever our souls are made of, his and mine are the same. — Emily…

4 mois ago

RedĂ©couvrir son langage de l’amour 🤍

J’ai commencé l’année en relisant Les 5 langages de l’amour de Gary Chapman. Je l’avais…

5 mois ago

The quiet, unseen moments…

“ Sometimes it is the quiet, unseen moments that hold the most significance. — Andy…

7 mois ago

Summer Edition – Stockholm Getaway 🇸🇪

Cet été, j’ai posé mes valises à Stockholm. Après plusieurs mois de travail intense —…

9 mois ago

This website uses cookies.